Spring, la voiture électrique Dacia à 10 000 euros

Compact, économique, confortable pour quatre personnes et entièrement électrique. Dacia entre dans le monde des voitures à zéro émission avec la Spring, une nouvelle citadine pratique et rationnelle, à un prix attractif dans le respect de la tradition de la marque. Il sera disponible à partir de septembre à moins de 10 000 euros grâce à des incitations, sinon le prix double.

Avec une longueur de 3,73 mètres, mais avec une importante ligne Suv, cette voiture du « segment A » se déplace agilement dans le trafic avec une bonne accélération et la praticité de la boîte de vitesses automatique, un rayon de braquage de 4,8 mètres et une excellente visibilité offerte par le siège haut et les grandes surfaces vitrées. Parmi les éléments les plus intéressants figure l’autonomie, qui varie entre 250 et 300 km selon le style de conduite.

Premier aperçu

À première vue, le Spring semble plus grand que ne le disent les chiffres, mais en réalité, il n’est que 4 cm plus long qu’une Fiat Panda Cross et sa garde au sol minimale est de 15 cm. Cette impression est donnée par l’avant imposant avec les doubles phares à LED divisés en deux niveaux et la calandre avec le logo au centre qui cache la prise de charge. De côté, on remarque la ligne de ceinture haute, les rails de toit et les grands passages de roues avec des protections en plastique qui entourent les petites roues de 14 pouces.

Les deux portes avant sont de taille moyenne, tandis que les portes arrière sont peut-être un peu trop petites pour permettre un accès facile au canapé. Largement la trappe, qui cache un seuil de chargement assez élevé. En revanche, le compartiment de chargement est ample compte tenu de la taille de la voiture : il varie entre 270 et 620 litres. Le spécimen que nous avons conduit en avant-première est une version de pré-série Business, donc pas encore définie à 100%, mais très proche du résultat final. Dans l’ensemble, il n’a pas du tout un look d’entrée de gamme.

Contenir le prix final et réduire le poids

En partant de ces deux priorités, on ne peut pas être trop sévère dans le jugement de l’habitacle de la Spring et, en fin de compte, cette citadine est confortable à conduire et ne manque pas des choses essentielles. Les plastiques sont un peu raides et les assemblages minimaux, mais ce que l’on touche, comme les sièges, le volant et l’écran tactile central de 7″ (de série sur la version Plus), est de bon niveau. Les sièges avant sont de la bonne taille, bien formés et retenus, et la patience pour la sellerie sobre. Dommage, cependant, que le seul réglage soit longitudinal : si l’on considère que le volant est fixe, il est clair que le réglage n’est pas bien personnalisable.

Même l’espace pour le pied gauche est limité par la forme interne du passage de roue, mais dans ce cas, sans la pédale d’embrayage, un espace est toujours trouvé. Entre les deux sièges, au centre de la console, se trouve le volant qui permet de régler les fonctions de la transmission : marche avant, marche arrière et point mort. Juste au-dessus, sur le tableau de bord, se trouve le bouton « Eco », qui réduit la puissance du moteur de 45 à 31 CV, ramène la vitesse de pointe de 125 à 100 km/h et est donc utile en usage urbain car il prolonge l’autonomie de la batterie de 30%, pour atteindre les 300 km déclarés.

Intérieur et technologie

Le tableau de bord situé devant le volant contient les principales indications sur la consommation et la récupération d’énergie, la vitesse et l’autonomie. Au centre du tableau de bord se trouve l’écran couleur de 7 pouces avec accès à la radio DAB, à l’ordinateur de bord, au système de téléphonie Bluetooth et à la connexion du smartphone, et sur les côtés se trouvent les boutons des lève-vitres électriques. Lors des manœuvres en marche arrière, l’écran devient également celui de la caméra arrière. Juste en dessous se trouvent les commandes de climatisation, tandis que sur le volant de notre version se trouvaient également les commandes du régulateur de vitesse. A l’arrière, il y a peu d’espace pour les jambes des passagers, mais si vous ne mesurez pas 6’2″, il n’y a pas d’inconvénient.

L’essentiel de l’équipement et le recours limité à des garnitures insonorisantes, en fait moins indispensables sur une voiture électrique, ont apporté un avantage en termes de poids, important dans une voiture qui vise l’autonomie zéro émission. Le Spring pèse 975 kg, y compris la contribution des 77 cellules de batterie placées sous le plancher (elles représentent à elles seules 186 kg). Le moteur électrique synchrone délivre 44 ch, avec un couple de 125 Nm à 500 tr/min, tandis que la batterie affiche 27,4 kW/h. Tous les composants sont fabriqués en Chine, puisque chinoise est l’usine du groupe dont ils mélangent le Printemps et la « sœur » Renault K-ZE.

Les temps de recharge dépendent du système de ravitaillement. Elles vont de 06de 2,3 kWh à environ 8 heures en installant une wallbox de 3,7 kWh. Avec une centrale électrique de 30 kW en courant continu, il suffit d’une heure pour recharger 80 % des batteries. Si l’on considère que l’utilisation moyenne d’une voiture en Europe est de 31 km par jour, la distance déclarée par l’entreprise de 300 km en ville et 230 km en usage mixte, laisse de bonnes marges hebdomadaires aux utilisateurs.